De CEO Tom Enders geeft toelichting voor de Duitse Bundestag en de verantwoordelijke ministers aan het bespreken in Cyprus. D'r is wel heel veel gaande....
Boursier.com) -- Mobilisation politique, ce mercredi, autour du projet de fusion entre EADS et le britannique BAE Systems... Le président d'EADS, Tom Enders, doit en effet être auditionné ce mercredi matin par la commission des Affaires économiques du Bundestag, le parlement allemand. Et, par ailleurs, le sujet sera débattu aujourd'hui à Chypre par les ministres de la Défense allemand, français et britannique, sur fond de réserves émises par Berlin et de grande prudence de Paris vis-à-vis du projet...
A Berlin, Tom Enders connaît bien "la maison" Bundestag, puisqu'il a été assistant parlementaire dans les années 1980, et a longtemps été membre de l'Union chrétienne-sociale (CSU), l'allié bavarois de la CDU de la chancelière Angela Merkel... Cependant, le patron du groupe européen d'aéronautique et de défense n'arrive pas en terrain conquis, loin de là ! Il devra déployer des trésors de pédagogie et une batterie d'arguments forts pour convaincre ses compatriotes...
Les sujets de défiance ne manquent en effet pas en Allemagne : en cas de fusion avec BAE, quid de la parité franco-allemande au sein du capital d'EADS, que le gouvernement de Berlin veut conserver à tout prix ? Quid aussi de la protection des emplois en Allemagne, un débat particulièrement épineux à un an d'élections générales outre-Rhin ? Et enfin, quelle valorisation d'EADS retenir dans le cadre de cette fusion annoncée ? En effet, selon le document du ministère de l'Economie adressé aux députés de la commission des Affaires économiques, Berlin estime que l'opération devrait se faire sur la base de 70% des titres pour les actionnaires d'EADS et 30% pour ceux de BAE Systems, et non d'un parité de 60/40 comme le prévoit actuellement le projet...